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ALOE VERA

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HISTOIRE DE L'ALOE VERA

  • Photo du rédacteur: @JAN
    @JAN
  • 8 sept. 2018
  • 14 min de lecture

Dernière mise à jour : 4 févr. 2019


Il est de fait incontestable que rien ne vaut les médicaments de synthèse lorsqu’il s’agit de soigner des maladies graves ou très aiguës. En revanche, les maux de tous les jours et les indispositions passagères peuvent se soigner autrement que par le recours systématique des médicaments, il est souvent tout aussi efficace, voire préférable, de faire appel à la phytothérapie. Celle –ci est surtout fondamental dans le domaine de la préservation de son capital santé.


L’efficacité des plantes médicinales ….




Parmi toutes les plantes médicinales utilisées, l’aloès est l’une des plus anciennes que nous connaissions. Aujourd’hui, il est très rare de rencontrer quelqu’un qui n’ait jamais entendu parler de l’Aloe vera et de ses bienfaits comme :

  • boissons revitalisantes,

  • crèmes hydratantes pour le visage,

  • lotion de massage, etc...

Des centaines d’ouvrages et de comptes rendus d’études, sur l’aloès et ses propriétés, sont référencés dans les bibliothèques scientifiques.


HISTOIRE






Depuis des millénaires, L'homme a toujours utilisé l'aloès pour prévenir ou soigner nombre de ses maux pour un usage par voie interne ou externe. Dans les plus grandes civilisations de notre histoire, les vertus de l’Aloès se transmettaient de génération en génération, par le bouche-à-oreille. Des faits, des témoignages et des récits légendaires parsèment son histoire jusqu’à nos jours.


Des représentations de l’Aloe vera ont été retrouvées sur des murs de temples et sur des tombes de pharaons de plus de 5 000 ans à des époques différentes et dans de nombreuses régions du monde. Par ailleurs, des dessins ornant les murs des temples égyptiens montrent que la pulpe d’aloès était utilisée de façon externe dans le traitement des brûlures, des ulcères et des infections cutanées.


Le nom botanique commun est ALOÈS VERA OU ALOE BARBADENSIS MILLER, dont on tire le gel ou jus d'aloès.


Le nom générique Aloe vient du grec ancien ἀλόη, aloès, d'origine dravidienne, passé en latin aloe La plante appelée aloe était connue des auteurs de l'Antiquité gréco-romaine comme Pline l'Ancien et Dioscoride et devait désigner l'espèce Aloe vera dont le suc était utilisé en pharmacie. L'épithète spécifique vera dérive du latin vērus (fem. vera) « vrai, authentique ».Elle pousse naturellement et est cultivée un peu partout dans les régions chaudes du globe. C’est pourquoi elle est aussi communément appelé le Lys du désert.

Le Papyrus Ebers, du xvie siècle av. J.-C. est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. De loin le plus volumineux de l'Égypte ancienne avec « 110 pages », il fait référence à de plus anciens documents citant des dizaines de plantes accompagnés d'un mode d'utilisation, datant de 2800 ans avant notre ère. Il fait état de l’aloe dans plusieurs compositions pharmaceutiques. Les premières références d'Aloe vera sont trouvées dans le "livre égyptien des remèdes" ou "Papyrus d’Ebers" (1550 avant Jésus-Christ) qui recense une douzaine de formules, dans lesquels l’aloès joue un rôle fondamental.

L’Aloe Vera est une plante de la famille des liliacées (famille de plantes à fleurs monocotylédones, généralement à bulbes. Elle comprend des plantes bien connues comme le lys (ou lis), le muguet de mai, la jacinthe véritable, la tulipe, le muscari, le narcisse et l’Aloe vera !


L’ALOÈS PLANTE LÉGENDAIRE ET UNIVERSAIRE...


Il existe de nombreux documents historiques des Egyptiens, des Grecs, des Romains, des Algériens, des Arabes, des Tunisiens, des Indiens et des Chinois, entre autres, qui parlent de leur utilisation à des fins médicinales et cosmétiques.


1. LES SUMÉRIENS


Le premier texte connu sur la médecin Par les plantes est gravé sur une tablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes 3000 ans av. J.-C. Ils utilisaient des plantes telles le myrte, le chanvre, le thym. On a retrouvé les premières traces de l'usage thérapeutique de l'aloès. Il s’agirait de l’utilisation pharmacologique la plus ancienne de l’aloès (environ 1750 avant Jésus-Christ) où il était considéré comme un excellent traitement des nausées et des irritations de l’estomac.


2. En Chine,Pen T'sao


Le gel d’Aloe vera était mentionné dans le Pen T'sao (qui signifie « origine des herbes »), un des premiers ouvrages mythiques de la médecine traditionnelle chinoise qui répertorie toutes les herbes médicinales et remèdes de l´époque. Son usage est recommandé pour le traitement des troubles cutanés, des affections de la peau, des brûlures d’estomac, des sinusites, des épisodes fébriles et des convulsions chez l’enfant. En chine, il était notamment utilisé pour soigner les caries. Il était appelé "Remède harmonieux" par les empereurs chinois.


3.Les Egyptiens de l’Antiquité

Utilisaient l’aloès aussi bien comme drogue médicamenteuse que et comme cosmétique. Les grands prêtres de l’Egypte ancienne le surnommaient « plante de l’immortalité » . Le "sang de l’aloés" donnait la beauté, la santé et l'éternité. La légende dit que les reines égyptiennes Cléopâtre et Néfertiti, devaient la beauté de leur peau et la fraîcheur de leur teint à des bains quotidiens de lait d'ânesse et de pulpe d'aloès, et que l’éclat de leurs yeux était lié à l’utilisation d’un collyre à base d’aloès. Mélangé à la myrrhe, il était utilisé pour les fumigations.


4. Les anciennes tribus de Mésopotamie

Suspendaient l’aloès au- dessus de la porte de leurs maisons pour éloigner les mauvais esprits.


5. Au Moyen-Orient


Les femmes ayant des problèmes de fertilité étaient soignées avec l’aloès.


6. LES HINDU


Utilisaient l’aloès comme digestif et purgatif. Dans les textes consacrés aux plantes et aux préparations secrètes, l’aloès est retrouvé sous l'appellation de « Guérisseur Silencieux ».


  • La médicine ayurvédique enseigne que, l’Aloès rétablirait l’équilibre entre les 3 Doshas (Kapha, Vata et Pitta), les 3 énergies fondamentales et incarnait les mélanges des éléments (air, eau, terre, feu) pour être en meilleure santé.


Citation d'une lettre de Mahatma Gandhi à Romain Rolland: "Vous me demandez quel est le secret des forces qui me soutenaient au cours de mes longs jeûnes, eh bien ce fut ma foi inébranlable en Dieu, ma vie simple et frugale et l'aloès dont je découvris les bienfaits dès mon arrivée en Afrique du Sud, dans les dernières années du siècle."


7. LES ASSYRO-BABYLONIENS

Peuple très superstitieux, utilisaient l'aloès et buvaient son jus. Il avait pour but de se débarrasser des diables, des démons. Ils recommandaient l’aloès avec l’absinthe contre la paresse intestinale.


8. LE MONDE ARABE


A été le premier à produire commercialement des extraits résineux d'aloès qui servaient surtout de laxatif mais aussi bien à d'autres usages internes et externes. Rhazès (865-925), un des premiers grands médecins arabes fait référence à l’ase fétide, l’aloès, le lycium et le fenugrec.


9. LES MUSULMANS


Accrochaient les feuilles d’aloès dans l'entrée de leurs maisons comme symbole du bonheur parfait.


10. AFRIQUE DU SUD

Les Zoulous et les Bushmans utilisent l’aloés pour soigner leurs blessures et pour traiter les douleurs des articulations et des spasmes musculaires (crampes) et aussi pour camoufler leur odeur. Pour eux, l’odeur de la « plante qui guérit tout » était un puissant attracteur sexuel. Ils accrochaient aussi les feuilles d’aloès dans la chambre pour éloigner les moustiques.


11. AMÉRIQUE NORTH ET DU SUD

Dans la mythologie des indiens séminoles (peuple amérindien d'Amérique du Nord, on parle d’une « fontaine de jouvence ».


  • Pour les Indiens du Nouveau Monde, l’aloès faisait parti des 16 plantes sacrées. On appelle l’aloès « la baguette magique du ciel ». Il traite les problèmes cutanés sous forme de gel. Les jeunes indiennes se lavaient le visage avec le jus de la plante pour garder un beau teint et se frictionnaient les cheveux avec sa pulpe pour les rendre souples et vigoureux.


  • En Colombie on garde les plantes dans la chambre pour éloigner les mouches. Les mères frottaient les jambes de leurs enfants pour les protéger contre les piqûres d'insectes. Pour la grippe ou de rhume, elles font un sirop de gel d’aloe vera liquéfié avec du jus citron et du miel.

  • Les indiens Navajos parlent également de ses qualités aphrodisiaques. Pour les tribus Mazahua, l’aloès était une plante magique qui clarifiait l’esprit des malades mentaux et des ivrognes.


  • La pharmacopée traditionnelle des Mayas. Le gel translucide était utilisé pour soigner :

  • les plaies, réparer les cicatrices, atténuer les eczémas.

  • comme usage externe en mélange avec de l’huile pour traiter les goitres.

  • mâché et appliqué sur les gencives pour diminuer les douleurs et les inflammations dentaires.

  • ingéré sous forme de jus pour calmer les ulcères de l’estomac et les douleurs gastriques.


Christophe Colomb emportait l'aloès sur la Santa Maria pour guérir et préserver les marins des maladies, plus spécialement du scorbut et des suites à la malnutrition. L'aloès était alors connu comme "docteur en pot". Il aurait dit “Quatre végétaux sont indispensables à la vie de l'homme: le blé, la vigne, l'olivier et l'aloès. Le premier te nourrit, le second te réjouit le coeur, le troisième t'harmonise et le quatrième te guérit”.


12. LES ECRITS SAINTS


Dans la bible, la trace de l’aloès est trouvée dans plusieurs livres sacrés : comme Dans le Cantique des Cantiques, les Psaumes ou le Nouveau Testament.


13. LES GRECS ET LES ROMAINS

Utilisaient également de nombreuses plantes. On en retrouve des références, entre autres, dans l’œuvre de Dioscoride (médecin grec du ier siècle) ou dans Histoire naturelle, ouvrage en 37 volumes de Pline l'Ancien qui dès l’Antiquité et jusqu’à la fin du Moyen Âge.


Dans l’île de Socotra, l’aloès symbolisait la beauté, la patience, la fortune et la santé. La plante est utilisée par Hippocrate, Aristote, Pline l'Ancien et bien d'autres en tant que laxatif, pour soigner les blessures, soulager les tumeurs, traiter les furoncles et les maux d'estomac ou encore contre la chute des cheveux.

  • L’Aloe vera aurait permis à Alexandre le Grand (356-323 avant JC) de soigner les blessures de ses guerriers et de les rendre invincibles.


  • Le médecin grec Pédianos Dioscoride, dans « De Materia Medica », le livre de référence en matière de médecine par les plantes, ecrit à propos des qualités médicinales du jus d’Aloe barbadensis séché et fait un rapport long et détaillé sur ses nombreuses utilisations pour les blessures, les insomnies, les désordres stomacaux, les douleurs, la constipation, les hémorrhoïdes, les piqûres, les maux de tête, la perte de cheveux, les infections de la bouche et des reins, les ampoules, la protection de la peau, les coups de soleil...400 ans plus tard, en 512 après JC, son fameux livre fut illustré par un byzantin, et appelé le « Codex Aniciae Julianae » conservé dans la Bibliothèque Nationale autrichienne à Vienne. Ces illustrations sont les plus vieilles représentations retrouvées de nombreuses plantes de l’est de la Méditerranée et elles incluent une planche colorée d’Aloe barbadensis.


  • En 1655, un anglais du nom de John Goodyear le traduisit du grec en anglais : « l’aloès a une très forte odeur, un goût très amer. Il pousse très bien en Inde, dans les pays arabes et en Asie, ainsi que dans certaines zones de bord de mer et dans les îles. Il a un pouvoir laxatif, provoque le sommeil, nettoie l’estomac (...) ».


14. LES ROMAINS AU COURS DES GUERRES PUNIQUES

Nord de l’Afrique l’utilisaient dans un premier temps pour soigner les soldats. L’aloès devint une plante importante dans la médecine romaine.


  • L'empereur Romain Tibère utilisait le jus d'aloès comme aphrodisiaque.

  • Pline l’Ancien (23-79 après JC) décrit dans son « Histoire naturelle », la manière originale de guérir la dysenterie en injectant de l’aloès à l’aide d’une poire à lavement. Il notait aussi que l’aloès ajouté au vin et mis au contact des cheveux prévenait leur chute.

  • Aulus Cornelius Celse (25-50 après JC) écrivit le célèbre De Re Medica dans lequel il décrivit de nombreux remèdes antihémorragiques, antiphlogistiques, purgatifs, diurétiques et narcotiques. Ses commentaires au sujet de l’aloès étaient limités à l’emploi comme laxatif et hémostatique.

  • Galien (131-201), médecin à Rome, fut un précurseur en matière de «génie pharmaceutique». Il inventa le principe des médicaments spécialisés, tels les «Hiera picra» (littéralement produits amers sucrés). Galien utilisait l’aloès (Aloe perfoliata), l’huile de ricin, la coloquinte comme « évacuatifs ».


  • La plupart des illustres médecins ou savants de la civilisation gréco-romaine (Hippocrate, le père fondateur de notre médecine occidentale, Aristote...) signalent tous l’intérêt de l’aloès comme:

  • Laxatif, coagulant du sang,

  • On l’utilise pour soigner les contusions et des blessures oculaires

  • Comme traitement pour soulager les ulcères génitaux

  • Pour arrêter la chute des cheveux

  • Pour embellir la peau

  • Pour guérir des tumeurs

  • Pour soulager des dysenteries et des maux d’estomac.


En Europe, les plantes représentent l'essentiel de la pharmacopée jusqu'à la fin du xixe siècle. Avec l'avènement de la chimie moderne, L’aloès ne pénétra en Europe Occidentale qu’à partir du XXe siècle. L'utilisation de l'aloès, introduit et utilisé assez tardivement, restera pratiquement cantonnée à ses propriétés laxatives jusqu'à la fin du XIXe siècle.

Les Gaulois connaissaient l’aloès au IVe siècle après JC. Lors des Croisades, les guerriers chrétiens d’Occident découvrirent les vertus de l’aloès, leurs adversaires musulmans le considéraient comme le remède par excellence.


  • a. L’Ecole de Médecine de Salerne hérita des connaissances des Arabes, des Grecs, des Perses et des Syriens en matière de phytothérapie au XIe siècle. Les drogues végétales employées par l’école de Salerne étaient inscrites dans une sorte de dictionnaire intitulé Alphita.

  • L’Alphita : provenant du grec « alphiton » qui signifie « farine ». Cet ouvrage ne traite pas simplement des drogues végétales mais il cite aussi des substances alimentaires, des produits chimiques, des organes animaux et les termes les plus courants de la pratique médicale. Il donne toujours des définitions très simples. Par exemple pour l’aloès : « aloes, ad laxandum et quando simpliciter ponitur de hepatico intelligitur » ce qui signifie « l’aloès est un laxatif qui, administré aux hépatiques, leur réussit utilement ». On peut penser que l’Alphita était utilisé par les « apothicaires » de l’époque.


  • b. L’œuvre la plus célèbre de l’école de Salerne est certainement le Reginen sanitatis salernitatum, ouvrage qui résume en vers tout le savoir de l’école. Il s’agit d’un traité d’hygiène, de médecine et de thérapie. 285 vers sont dédiés à 90 plantes médicinales (déjà décrites par Dioscoride et Pline) et pour lesquelles on donne toujours des conseils très concis. Ainsi pour l’aloès par exemple, on dit : « confortet stomachum, juvat icteris, hepar reparabit » ce qui signifie « L’aloès soulage l’estomac, est efficace contre l’ictère et soigne le foie. ».


  • c. Le médecin Mattheus Platearius, à qui l'on attribue De medicinis simplicibus (Le livre des simples médecines) y décrit trois sortes d'aloès, dont celui de Socotra et en détaille les applications.


15. LA RENAISSANCE


L’aloès et les grandes épidémies


  • a) En 1347, venu d’Asie centrale où le mal est endémique, le bacille de la peste se propage en Occident au sein d’une population victime de mauvaises récoltes et sous-alimentée. La peste pulmonaire, beaucoup plus contagieuse que la peste bubonique, sévira un peu partout en Europe et fera d’innombrables victimes. Transmise par la respiration, l’épidémie semble d’autant plus mystérieuse. Saignées, purgations, diètes sont prescrites abondamment. Il est recommandé de se tenir chez soi, portes et fenêtres bien closes et d’éviter de respirer la pestilence des places publiques et des étuves. Il est souhaitable de faire brûler de l’encens, de l’aloès, du musc, du camphre pour assainir l’atmosphère et écarter les mouches.

  • En 1348, à la demande de Philippe IV de Valois, la faculté de Médecine de Paris rédige un traité conseillant d’utiliser à tous les repas du vinaigre, de manger de l’ail, de l’oseille, de l’oignon et de prendre des tisanes, de la terre sigillée, de l’agaric en purgatif, des pilules d’aloès, de myrrhe et de safran. Les personnes courageuses qui daignent approcher les pestiférés se munissent de masques en forme de tête de canard dont le bec est rempli d’herbes aromatiques et de parfum (ambre, musc, aloès, camphre, myrrhe, encens, noix de muscade, cannelle). Ce masque fait partie de l’habit appelé « contre la mort ».


  • b) Michel de Notre-Dame

  • Ces épidémies de peste réapparaîtront régulièrement dans les siècles suivants. Ainsi en 1546, Michel de Notre-dame (Nostradamus) est appelé à Aix pour lutter contre la peste. Il soigne les Aixois en leur imposant de sucer des petites pastilles de sa composition où il a mélangé du cyprès, des clous de girofle, de l’iris, de l’aloès et des roses rouges.


  • c) Jean De Queyrats professeur de pharmacie à Toulouse, publie son Brief. Il s’agit d’un recueil des remèdes les plus expérimentés pour se préserver et guérir de la peste, dans lequel les recettes contre la peste sont très proches de celles éditées par la faculté de Paris sous Philippe de Valois, qui n’en ont pas moins empêché l’hécatombe de la population.

  • Un chapitre s’occupe « de la préservation particulière de la peste » : « il n’y a rien de meilleur que de parfumer la chambre avec du bon vinaigre rosat jeté sur une forte embrasée de feu », indique De Queyrats qui parle plus loin des « pilules de Ruffi », composées de deux parties d’aloès, deux parties « d’ammoniac thymiama » et une partie de myrrhe.


  • d) Dans la période des Grandes Conquêtes, les conquistadores ibériques emportaient à bord de leurs navires de l’aloès. On dit d’ailleurs que c'est grâce à la consommation de la pulpe que les marins espagnols et portugais n'attrapaient pas le scorbut dont étaient victimes les marins anglais, hollandais et français.


Christophe Colomb appela cette plante : « le docteur en pot ». Il disait de l’aloès : « Quatre végétaux sont indispensables à la vie de l’homme : le blé, la vigne, l’olivier et l’aloès. Le premier te nourrit, le second te réjouit, le cœur le troisième t’harmonise et le quatrième te guérit. ». Le secret de ses propriétés en fut jalousement gardé et l’exportation des plants d’aloès rigoureusement interdite.


  • e) Le grand législateur de la Doctrine des Signatures fut Giovanni Della Porta (1536-1615) avec sa Phytognomonica, œuvre qui eut plusieurs rééditions à travers les siècles. Il se base, pour démontrer l’analogie qui existe entre l’homme et la plante, sur les ressemblances qui affectent leurs organes et il soutient que l’activité thérapeutique d’une plante est en fonction de son aspect et de sa forme. Le suc jaunâtre de l’aloès doit servir contre les affections biliaires.

Le grand médecin de la Renaissance qu’est Paracelse (1493-1541) découvrit les mérites de l’aloès. Dans une lettre, il parlait à mots couvert de « la mystérieuse et secrète aloès dont le suc guérit les brûlures et les empoisonnements du sang ».


16. Au XVIe siècle


On considère que l’aloès « ouvre les conduits intérieurs, provoque les règles, fortifie l’estomac et purge la bile et le phlegme, empêche toute pourriture et conserve les cadavres sans corruption ».

  • Leonhardt Fuchs dans son livre « New Book of Herbs », écrit en 1543, résume les effets bénéfiques de l’Aloe vera sur les gastroentérites, les maux de tête, l’alopécie et les plaies. Ce n’est qu’au XVIIe siècle que les Anglais en transporteront d’Afrique du Nord vers La Barbade, ce qui lui vaudra son appellation consacrée par Miller d’aloès de La Barbade (Aloe barbadensis Miller).

  • A la même époque, se développent les méthodes, initiées par Paracelse puis par Cordus, pour préparer des extraits de plantes médicinales. Ces méthodes devinrent routinières au XVII siècle.

  • Nicolas Léméry(1645-1715), auteur du « dictionnaire ou traité des drogues simples », proposa les premiers produits galéniques préparés avec des drogues végétales dont l’aloès.

  • A cette époque, l’aloès du Cap (Aloe ferox), originaire d’Afrique du Sud et qui est le « jumeau » de l’aloès des Barbades, arrive en Europe et entre dans la composition des « pilules de longue vie ».

  • Il faut noter également que le chirurgien en chef des armées de Napoléon, Dominique Larrey, initié par un marabout, appris à soigner lui aussi les soldats de la grande armée avec la pulpe des feuilles d’aloès.

  • - Depuis le XIXe siècle, l'aloès n'était guère connu dans les pays civilisés que sous la forme de laxatif, de vermifuge ou d'une infecte teinture amère, dont on badigeonnait le bout des doigts des enfants afin d'éviter qu'ils ne se rongent les ongles.

  • L’Aloe perfoliata était utilisé pour ses propriétés laxatives et était aussi associé à d’autres drogues végétales (dont les sénés et les graines de ricin).

  • Dans le nord du Mexique et la vallée du Rio Grande, dans le sud de l'Etat du Texas où le savila (nom local de l'Aloe vera) pousse en profusion, et où vit une population de plus d'un million d'habitants, il n'existe pas de dermatologues. Les gens de la région savent depuis toujours comment utiliser la plante pour se soigner. Au Mexique, on offre de l'aloès aux jeunes mariés pour leur souhaiter bonheur et longue vie.

17. Dès la seconde moitié du XIXe siècle


La science moderne s'est emparée de cette plante prodigieuse. En 1851, Smith et Stenhouse identifièrent un principe actif, l'aloïne, auquel on prêtait l'ensemble des vertus purgatives de la plante.

  • Le chimiste Raspail conseillait au siècle dernier d'ajouter de l'aloès dans la peinture revêtant les murs et les plafonds des hôpitaux et des chambres d'enfant, pour en chasser les parasites.

  • Mais, en 1912, Johnstone découvrit que la pulpe pouvait aussi guérir les brûlures

  • 1930, Collins prouva que l'aloès était capable de réduire les effets néfastes des radiations. Dès lors, le monde médical et scientifique en étudia très sérieusement la composition chimique.

  • 1938, Chopia et Gosh isolèrent ses principaux éléments actifs.

  • Les recherches menées par Gottshall en 1950 ont confirmé que l'Aloe vera était efficace contre certaines souches du bacille de Koch.

18.L’époque contemporaine La révolution Bill Coats


Dans les années soixante, Bill Coats, un pharmacien du Texas, convaincu des vertus de l'aloès, déposa ses premiers brevets de conservation et de stabilisation du gel afin de pouvoir le commercialiser tout en gardant ses propriétés curatives intactes. Il avait passé plusieurs années de sa vie à étudier les effets produits par le gel frais dans le traitement de nombreuses affections. Sans la mise au point d'un tel procédé, aucune possibilité de commercialisation à grande échelle n'aurait été possible.

a) Expériences modernes : Depuis, les recherches n'ont cessé de progresser :

  • Danhof démontra tout d'abord que le gel d'aloès pouvait réhydrater et freiner considérablement le vieillissement de la peau.

  • Fujita découvrit dans la plante, la présence de bradykinase, enzyme anti-douleur, à la fois calmante et cicatrisante.

  • Bien d'autres chercheurs révélèrent diverses propriétés thérapeutiques de l’aloès, et notamment son pouvoir antiviral.

  • La légende et le folklore en ont fait une plante mythique mais ce succès populaire entache sa crédibilité auprès des milieux scientifiques. De nombreuses études scientifiques sont menées depuis afin d’apporter des preuves pour clarifier les choses en séparant les faits réels de la fiction.





 
 
 

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